Découverte de la Chapelle de l’Humanité – 1

Présentation du laboratoire

Le CéSor est un centre de recherche EHESS-CNRS qui regroupe des spécialistes en sciences sociales du religieux (anthropologues, historiens, sociologues et philosophes). Il a noué dès son arrivée rue Monsieur-le-Prince en 2005 de forts liens avec la maison Auguste Comte avec laquelle il organise régulièrement des colloques et journées d’études à la Chapelle de l’Humanité.

Description de la visite

La Chapelle de l’Humanité est le dernier temple positiviste subsistant en Europe. Construite par les positivistes brésiliens en 1903, ses plans ont été conçus par le philosophe français Auguste Comte, fondateur du positivisme, qui voulait l’édification nouveaux lieux de culte dans le cadre de sa « Religion de l’Humanité ». Le terrain a été acheté en 1642 par l’architecte François Mansart qui y construit sa maison et dont ce fut la demeure jusqu’à sa mort en 1666. Sa famille en resta propriétaire jusqu’en 1759. En 1842, l’immeuble est surélevé par le bijoutier Antoine Bret puis passa de propriétaires en propriétaires. Le bâtiment a été acquis par l’Église positiviste du Brésil en 1903 afin d’accueillir un lieu de culte positiviste en hommage à l’égérie d’Auguste Comte, Clotilde de Vaux, qui habita – soi disant ! – au troisième étage de l’immeuble au milieu du XIXe siècle. L’église acheta dans ce but l’immeuble entier. La façade sur rue et le premier étage ont été modifiés au début du XXe siècle par l’architecte Gustave Goy. Il y ajouta un buste d’Auguste Comte et la devise positiviste « L’amour pour principe et l’ordre pour base, le progrès pour but ».

Découvrez cet édifice inscrit au titre des monuments historiques depuis 1982 avec un parcours scientifique et historique !

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